Maman

Maman, dans l'ombre, tu m'as laissé, délaissé, isolé. Ton absence a brisé mon enfance. Je suis désespéré.

Mes yeux cherchaient ton regard, lancé des S.O.S. en silence. Toi tu étais pleine d'ignorance. On s'ignorait comme deux inconnus. Putain Maman, la seule fois que tu m'avais regardé tu m'as ignoré si tu savais à quelle point je veux te prendre dans mes bras. Je veux garde mon calme, car c'est grâce à toi que j'ai ma voix, que j'ai ma foi, que j'ai mes joie. Même si elle n'est pas forcément vraie, j'ai besoin de changer d'air.

Même si mes paroles ne sont pas réelles. Dans tous les cas tu étais absente. Tout ce que j'ai gagné, c'était ton absence. Mon cœur est noyé, rempli de haine. Je te parlais de mes peines et toi t'as rien vu, rien entendu. Voilà c'est ça qui m'as déçu.

Mais maman, toi tu m'as laissé tomber, dans le noir, j'ai perdu ma joie. Sans toi, j'étais perdu, toi, tu n'as rien vu, aveuglé de ma douleur. Tout ce que j'ai vécu, est-ce que toi tu aurais survécu ? Je garde le silence, mais mon cœur est enragé, traumatisé. Au final j'ai trop donné. Papa, mon roc, dans l'au-delà, sa force, j'en ai mérité. C'est lui qui m'a guidé. Mais vous m'avez lâché. J'ai rien demandé.

Mais papa à mes côtés. Il n'a pas vu le mal et la souffrance. Papa, tu étais mon univers.

Dans le silence de ma solitude, je trouve la force de pardonner, cherchant la paix dans le deuil, à travers les larmes versées. Maman, je te pardonne, car la vie ne s'arrête pas, et papa, dans mon cœur, ton amour éternellement vivra.