Joker ft. Naero Aesthetics Lyrics

J'ai beaucoup d'amour pour l'écriture

Mes émotions retranscritent

Là où la parole est éphémère

Les écris durent

L'amour en passant par la haine et la colère mes écrits mûrs

J'ai eu des sales comportements

Parfois je triche parfois je mens

J'essaie d'être gentil parfois aimant

Quand mes démons m'attirent

Je vois mes anges partir en courant

Il est vrai que ma mère me manque

J'avais besoin d'un pilier

Elle a été qu'une étoile filante

Elle a fait sa route me laissant

Comme un chien errant

Notre passif me hante

Et parfois j'en ai honte

Comme c'est choquant de dire aux gens qu'on respecte pas sa maman

Le regard qu'on reçoit rempli de jugement

Elle t'a mis au monde c'est insultant

Je l'ai aimé mais tant

Je sais pas si la tristesse ou la haine on prit les devants

Je balaye vos clichés comme des feuilles emportés par le vent

Le môme devient un homme

Il avance inconscient

J'ai trop tôt perdu mon coeur d'enfant

A me bercer seul

Comme si j'avais jamais eu de parents

Là j'ai grandi et pourtant

Je suis ni un môme ni un grand

La tête et le coeur distant

Je suis personne et c'est pas étonnant

Je me plains de ma misère mais j'y reste comme

Si j'étais bien d'dans

Je vois que trop peu le blanc de mes dents

Le visage rougis pas le sang

Entouré de ce linseul

Accompagné pourtant je me sens si seul

Je suis un clown triste

Un sourir au sang chaud

Peu d'équilibre comme un perchiste

J'ai laissé les gens se servir de moi comme un pompiste

Le mal est fait

Si je pouvais je créerais ma propre deathlist

La vie m'a mis au monde

Et m'y enlèvera en quelques secondes

Les choses défilent comme un coup de vent

Voilà sûrement l'exemple d'un testament

Peu importe mes choix ou mes droits

Combien de remise en questions

Devant tant de provocations

Que dieu me reprenne à lui

Si un jours j'ai failli

Coincé dans mes pensées devant ma feuille et j'écris

Un testament sur du papyrus

Vainqueur dans l'arène comme Maximus

Des guerres j'en ai menés

J'ai donné malgré mon âge

Il m'en faut pas plus

Aussi froid qu'une pluie d'hiver sur le bitume

Une rose noir éclatée écrasée sans pitié

Sous le beau manteau de cette brume

Chaque jours me pèsent comme une enclume

Mes pétales sont tombés un à un

Chacun d'entre eux ont fini par geler

Cet hiver durera une éternité

Je pense que cette fois je m'en sortirai pas

J'accepte que l'hiver noir s'empare de moi

Grand frère ou papa vu que le tien n'en était pas

Je me rappel de toi à tes premiers pas

J'aimerai avoir passé ces années avec toi

Je te vois de loin devenir un homme

Quitter petit à petit cette vie de môme

Quand je pense aux années perdues mon coeur frissonne

Ces moments où toutes les merdes de la vie te donnent aucun symptôme

Ou tu es heureux et tu penses être un homme

Alors que tes rien et haut comme trois pommes

J'essaye d'effacer le passé noircit dans mes pensées

Mais je trouve pas cette putain de gomme

Mon dieu si j'avais pu j'aurais inversé cette putain de donne

Ce morceau pourrait être ma dernière lettre

Peut-être pas qualitatif mais j'ai donné de mon être