INTRO : Ubik Lyrics

C'est pas d'la haine que j'ai à votre égard

C'est juste qu'on s'comprend pas

J'ai exempté tout ce qui était normal

J'ai pas brisé vos putains d'chaînes de merde j'les ai pas enfilé

J'suis n'suis pas ce jeune con qui va être manipulé

Je l'suis déjà, influencé par mon esprit complexe

J'préfère ça qu'être influencé par un système

Aveuglé par l'aime, contrôlé par la haine

Ma hantise de finir comme eux a force de lutter je le serai quand même

La preuve en est j'veux pas ressembler au daron et pourtant j'suis le même

Mon cerveau est en place il ne doit jamais être rationnel

C'est le début de la fin des rêves

J'ai bousillé mon être à force d'être ce que j'étais pas

J'ai tellement forcé que j'ai failli y croire

T'imagine niquer mon art et c'que je suis

Au profit de mec avec qui j'allais faire de la route mais pas la finir

Je préfère en rire, aujourd'hui j'en suis sortie

(Aujourd'hui j'en suis sortie)

J'parle comme un toxico, qui a vaincu ses démons

J'ai connu l'amitié l'amour c'est presque les mêmes conditions

J'ai pas connu l'argent et son excès

J'en est vécu le manque l'absence d'accès

Ma vie j'suis prêt à la sacrifier pour qui j'aime, pour qui j'traine

Y'a un mal que j'traine qui s'calcule en masse de planètes je serre

Si c'est pour finir comme eux j'aimerais savoir à quoi je sers

Par pitié rassurez-moi, dites-le-moi

Que mon existence perdurera et s'entendra

S'ils vous plaît dites le moi

J'ai pas eu d'enfance j'accepte hein t'façon ai-je le choix

J'ai eu une adolescence dans la rue et dans l'son s'ils vous plaît dites le moi

J'ai enduré tout ça pour quoi?

Que j'ai pas niqué presque un quart de vie pour mille 2 à la fin du mois

Il me faut les euros, le respect, les étoiles dans les yeux de ce qu'j'aime

Même avec tout ça je les décevrais, dans ma putain d'feli y'a que ça de vrai

J'accepte de ravaler mon seum et mes larmes elle coule jamais

C'est le seul mensonge apparent dans mes textes

J'affiche juste mes réactions et mes états d'âme avec des lettres

Si t'étais abîmé comme moi jure tu ferais pas pareil?

Bien sûr que tu ferais pareil

C'est un éternel recommencement un éternel débat

Qui dure et durera, entre moi et moi à propos d'moi

Toujours rien à foutre si j'te plais pas

Une vie négative te plaint pas d'la négation dans chacune

De mes phrases, oh merde

Encore un texte plein d'césure

Les 4 lettres c'est pas une tentation d'futur

Ni une intention d'futur c'est l'futur, ouai, ouai

Ça pourrait être le dernier son d'une carrière à l'inverse

C'est lui qui va m'en donner une

Ou alors il sera rien à part témoin d'un fils de pute

Qui essaye en vain parce que la vérité

C'est ça et qu'est-ce que disent les stats

La vérité c'est qu'on est plein comme moi

À vouloir être plein avant d'être sous terre mais avant ça avant la fin du mois

Pas réussir serait écho de fin j'te l'dit comme je l'pense

Peu importe la tournure de la phrase elle aura l'même sens

Peu importe l'interprétation les mots n'ont pas moins d'sens

Peu importe c'que j'raconte le micro est déjà plein d'sang

Heureusement que j'écris sur bigo j'aurais niqué trop d'encre

Ce rap n'est pas une thérapie c'est un saut d'l'ange

J'regarde pas en bas parce qu'il faut aller de l'avant

Et moi j'suis qu'un sale con car j'applique les conseils de gens

Qui ont des vies que j'trouve effrayantes, personnellement

Disons qu'si j'avais la leur j'aurais pas peur d'écourter mes jours

Car je veux pas écouler ce temps

Il est compté et j'en fais n'imp, j'arrive avec des valeurs comme

Un bonhomme ici elles sont qu'un handicap

Imagine que des gens comptent sur moi

Et moi j'déblatère ma merde comme si j'étais spéciale

Si je continue ce morceau aussi tard

C'est parce que ce projet devait être le last

J'me suis ravisé comme chaque fois, j'aime trop ça, j'aime trop l'rap

(J'aime trop l'rap ouai)

Si j'suis meilleur qu'eux laisse le temps faire frère car faire plus je peux pas

Si j'suis moins bon qu'eux laisse le temps faire dans tous les cas il me baffera

Faut que ça cesse que j'cesse

De m'positionné alors qu'ces enréfois ne me connaissent

J'ai fais tellement de merde dans c'projet j'ai tellement pas confiance en moi

En ma voix qu'j'ai mis une tonne d'effets

Au moment où j'écris la j'suis censé rendre le projet mais nique sa mère

J'prend une instru simple, une voix, un microphone tu vas écouter

J'voulais combler le vide avec de la reverb un peu d'flanger

Alors que j'peux utiliser ma tête et juste gratter pendant des heures

J'aurais mon son d'huit minutes un classique que personne connaîtra

J'rap sous la pluie sans l'parapluie à Sinatra

Putain d'merde mourir sur scène, dans une chambre d'hôtel

Ou chez soi comme MJ, Amy Winehouse

Et c'est triste de voir leur vie éteinte mais leur nom qui scintille

C'est aussi fou que ces morts génèrent plus de biff

Que si j'étais un travailleur acharné dans 3-4 peut-être même 6 vies

Ce son aurait pu être l'outro, l'outro aurait pu être l'intro

J'ai plus grands choses à dire à par merci d'avoir écouté jusque-là

Et que ce son s'appelle Ubik j'viens d'vous délivrer le mode d'emploi