![La nuit mon univers (#8)](https://source.boomplaymusic.com/group10/M00/05/12/d543e371aacf42ecb0b63d781f006c31_464_464.jpg)
La nuit mon univers (#8) Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2020
Lyrics
Le jour n'est qu'une apparence, une image, une surface
Depuis qu'il est devenu le corps ce que la nuit est à l'esprit
Il ne fait voir que ce qui semble comme un feu sous la glace
Et je constate que la plupart n'ont pas survécu à leur insomnie
J'ai vu que le jour n'avait rien de plus à pouvoir offrir
J'ai vu que tout autour de moi personne ne voulait dormir
J'ai vu que dans le monde de toutes les ombres on pouvait s'enfuir
Si la vie n'était qu'un jour nous resterions debout jusqu'à ce que l'on s'écroule
Alors quand enfin vient la nuit, l'endroit où l'image n'a pas sa demeure
Mes rêves, mes envies, mes désirs reviennent et m'emmènent jusqu'à la grandeur
Je ne suis jamais autant vivant qu'avec toi maintenant quand tout le monde s'endort
De tous les hommes je serai le seul à être éveillé quand viendra l'aurore
Et si la mer la mort m'appelle jusqu'à mon sommeil pour lui rendre hommage
Si dans mon ciel elle me chuchote, me tente et m'enveloppe d'un flot de mirage
Si par ma fièvre les nuages brûlent
Alors qu'il pleuve, demain des cendres
Entourés par toutes ces flammes
Nous descendrons la dune et nous brûlerons ensemble
Le jour est mon devoir, la nuit mon univers
Et en secret elle nous révèle que nous venons de naître
Mais lorsqu'elle capture nos rêves et les garde entre ses bras
Sois attentif à tous ces thèmes pour recueillir un peu de toi
Alors je reste dans l'éveil, dans la fureur qui se prépare
Effacé dans le noir comme insaisissable
Sauf pour ces étoiles dont le cœur s'enflamme
Juste pour nous voir, s'envolant au-delà de toutes nos frontières
Ici le corps s'efface si l'esprit se libère
Si je me détache vers mes autres sens, perçant ton cœur qui bat
Je sens ce que tu penses, touchant enfin du doigt la peau de tous mes rêves
Si j'écris sans lumière
Je lutte un corps contre moi-même
Et je mérite un long sommeil
Mais les paupières veulent m'enfermer
Je tiens à peine à me porter
Alors quand enfin vient la nuit, l'endroit où l'image n'a pas sa demeure
Mes rêves, mes envies, mes désirs reviennent et m'emmènent jusqu'à la grandeur
Je ne suis jamais autant vivant qu'avec toi maintenant quand tout le monde s'endort
De tous les hommes je serai le seul à être éveillé quand viendra l'aurore
Et si la mer la mort m'appelle jusqu'à mon sommeil pour lui rendre hommage
Si dans mon ciel elle me chuchote, me tente et m'enveloppe d'un flot de mirage
Si par ma fièvre les nuages brûlent
Alors qu'il pleuve, demain des cendres
Entourés par toutes ces flammes
Nous descendrons la dune et nous brûlerons ensemble