Fantômes ft. Giotta Lyrics

Et je me réveille

Rayon de soleil sur le visage

Et oui sûrement je rêvais

D'un match de foot sur le terrain vague

Donc je dormais

J'ai forcément tourné la page

De ces chapitres d'insomnie où je ne lisais que des cauchemars

Donc je suis heureuse et ça change

Je ne sens même pas de saut d'humeur

Et c'est plutôt étonnant qu'le noir d'la nuit ne m'ai pas fait peur

Ne m'ai pas montré de visage qui me dévisage dans le paysage

Ou des mirages dans le miroir et des images d'orages en rages

Et c'est vrai

Rien qu'en une heure, j'ai senti ce bonheur me posséder

Qui l'eu cru, que la terreur ne se battrait plus avec l'anxiété

Pour avoir la première place

Pour terrasser tout mon espace

Pour me tuer à coup de spasme

Oui c'est sans vous que j'enlacerais morphée

Je n'y crois pas, je me suis même surprise à sourire au premier passant qui passe

Alors que j'avais du mal à sortir

Je n'écrase pas cette artifice de nicotine

Moi qui pensais ne pas pouvoir m'en passer de toute ma vie

Et j'y vois clair-clairement plus rien est flou

Parce que c'était ça mon problème et le plus grand de mes défauts

Et c'est vrai-vraiment par le biais des coups

En me faisant du mal, en me déchirant que je pensais m'aimer à nouveau

Mais j'ai eu faux sur toute la ligne

Le vrai amour n'a pas l'intention

De tuer

De torturer

De massacrer sa bien-aimé

Merci à ceux qui sensibilisent

Ca semble débile de devoir militer

Mais hélas il y a des pourris

Donc je dénonce pour les limiter

Sale bâtards pourquoi je vous raconterais ma vie

J'ai plus rien à faire je suis gavé

Ouais je suis gavé

Des mois qu'je tourne au shit sur le pavé

Donc je suis gazé

Je veux m'évader

J'ai que ce stylo et ce vieux papier

Et c'est bien moi le plus froissé

Comment te dire, où je suis

Sans te tirer près de moi

Je suis attiré par le toit

Et bien tenté par les étoiles

Non j'ai plus rien à faire ici-bas

Et c'est pas grave

Moi des années que je suis dans le noir

Rappelle-moi notre dernière barre assit au bar

Ou dans le parc, où je me tue pour quelques barres

Et quelque part j'en ai besoin

D'un autre côté je me sens bien sans

Même si c'est lassant

Les joues sont creuses je reste sur ma faim

T'as l'air apeuré, ça le fera

Une larme brûlante coule sur le flanc

Tu veux que je te console dans le refrain mais

J'ai ce besoin

Cette envie

De tout te dire, et j'pourrais pas le faire

Encore trop de souvenirs que j'enterre

Beaucoup trop de voix à faire taire

J'ai pas le droit dans cette pauvre aire

Donc tard le soir solo qu'je roule

Solo qu'je fume

Solo qu'je termine le teh

Bah oui ça fera l'affaire

Bien sûr que toi t'es un faux

Demain tu me sortiras le fer

Pour une vielle histoire d'oseille

Non c'est pas demain la veille

J'rallume le cul de la veille

Je me souviens plus de la veille