Les Murs Tomberont Lyrics

On est dans l'ombre du rêve

Les yeux ouverts, mais les espoirs crèvent

Sous la pluie des idéaux qu'on enterre sans trêve

T'as vu ? On nous fait marcher dans des labyrinthes

Où les murs sont des dettes, et les issues des ruines

On tourne en rond, les promesses sont factices

Leur avidité calcule nos vies comme des indices

Le système nous broie, nous prend pour des pions

L'argent est leur dieu, et nous, des mendiants sans nom

À chaque fin de mois, on paie le prix du silence

On serre les dents pendant qu'ils fêtent l'opulence

Ils veulent qu'on suffoque sous leurs lois de fer

Le ciel est gris, nos rêves gisent dans l'éphémère

Mais chaque douleur forge un cri dans nos veines

Et la rage devient notre refrain souverain

Et les voix s'élèvent, mais on les étouffe

Les cœurs battent en rythme avec la colère qu'on souffle

À genoux devant des rois invisibles, on crève d'indifférence

Mais nos larmes allument des feux dans le silence

Ils peuvent fermer leurs portes, voler nos élans

Mais l'âme est une arme qu'on maniéra jusqu'au sang

Les rues sont glacées, les regards morts-vivants

Ils nourrissent la peur pour qu'elle devienne leur ciment

Ça parle de liberté, mais c'est un jeu cruel

Chaque mot qu'ils prononcent est une chaine à nos ailes

Ils nous gavent d'images, de mensonges en cascade

À force de consommer, on oublie l'espace qu'on dégrade

J'écris pour les générations qu'on efface

Pour ces esprits brisés qu'on enterre sous la glace

On veut briser les murs, faire trembler leurs bastions

Rendre justice aux cendres des rêves qu'ils étouffent à foison

Nos mains se lèvent, nos voix se font hurlements

Chaque rime un marteau qui fissure leur ciment

Et les poings se lèvent, brisant le silence

Nos rêves emprisonnés réclament leur vengeance

À genoux devant des rois invisibles, on crève d'indifférence

Mais nos larmes allument des feux dans le silence

Ils peuvent fermer leurs portes, voler nos élans

Mais l'âme est une arme qu'on maniéra jusqu'au sang

(Ouais, ouais) Un jour, les murs tomberont

(Ouais, ouais) On fera trembler leurs trônes

Le cri des oubliés, c'est un chant qui s'élève

Même dans l'obscurité, l'étincelle crée le rêve

Ils manipulent nos vies à travers des écrans

Chaque pub, chaque image est un fil qu'on ressent

Les politiques jouent des rôles, mais qui écrit le scénario ?

On est piégés dans une pièce où ils dictent les récits faux

On rêve de briser les codes, échapper aux schémas

Chaque jour est une lutte, un combat pour nos pas

Mais sous la poussière des lois et des illusions

Se cachent des flammes qui ravivent nos ambitions

Et les poings se lèvent, brisant le silence

Nos rêves emprisonnés réclament leur vengeance

À genoux devant des rois invisibles, on crève d'indifférence

Mais nos larmes allument des feux dans le silence

Ils peuvent fermer leurs portes, voler nos élans

Mais l'âme est une arme qu'on maniéra jusqu'au sang

Ça commence ici, dans nos cœurs en déroute

La mélodie de la lutte, gravée dans chaque écoute

Ils peuvent éteindre les lumières, on brillera dans la nuit

À chaque rime, à chaque pas, on reconquiert nos vies