Vide Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2024
Lyrics
J’essaie de combler le vide avec de grands silences
Ce soir dans mon esprit y a peu de gens qui dansent
Dans mon cœur atterrissent pas moins de 36 lances
J’ai même pas compris d’où vient ce vide immense
Quand je crois qu’je vais bien je baisse ma vigilance
Le mal toque à ma porte, évidemment qu’il rentre
J’ai du mal a trouver la solution quand j’y penses
Et je reste dans mon lit de 8 à minuit 30
Dans ma chambre je passe des heures
Dans ma tête c’est le désert
C’est ma guerre, c’est moi qui déserte
J’le fais même si ça me dessert
Peu importe ce qu’est le dessert
J’en mangerais pas même si tu me sers
Dans ma poitrine mon cœur me sert
Dans ma tête mon esprit saigne
La vie personne nous l’enseigne il faut être autodidacte
Mais j’ai pas envie d’apprendre alors qu’la vie me met des claques
J’ai des modèles sur lesquels me calquer
mais j’suis décalé, rien n’est à sa place, mon corps est en vie alors que
Mon esprit est canné, mon esprit est cramé
Bloqué par l’avenir, j’vois rien qui peut me calmer
Sur un continent en plastique j’imagine les palmiers
La Terre est à nous jusqu’à c’qu’on la dunk au panier
Pas la force de défendre j’vais les laisser gagner
J’vais les laisser gagner
J’essaie de combler le vide avec de grands silences
Ce soir dans mon esprit y a peu de gens qui dansent
Dans mon cœur atterrissent pas moins de 36 lances
J’ai même pas compris d’où vient ce vide immense
Quand je crois qu’je vais bien je baisse ma vigilance
Le mal toque à ma porte, évidemment qu’il rentre
J’ai du mal a trouver la solution quand j’y penses
Et je reste dans mon lit de 8 à minuit 30
J’me lèverai pas même si tu l’espère
Début de partie je me laisse perdre
Je suis le cours du temps et je me laisse faire
J’sais pas c’que j’attends mais j’attends de pied ferme
Après des heures à contempler le temps
Ça vient en moi comme une pulsion
Comme un coup de boost en un coup de vent
J’dois écrire mes désillusions
Je gratte dans ma chambre comme le lapin dans son terrier
J’rappe et les murs tremblent, j’en ai besoin ça fait respirer
De janvier à décembre, j’écris seul ça fait des années
Phoenix renait de ses cendres, j’écris pour me soigner
J’suis le grizzli qui rugi dans sa tanière
J’suis cet homme qui gratte au fond d’la caverne
Je voyage dans mes textes comme si je lisais Jules Verne
Pas de pause à l’écriture toute l’année j’hiberne
J’essaie de combler le vide avec de grands silences
Ce soir dans mon esprit y a peu de gens qui dansent
Dans mon cœur atterrissent pas moins de 36 lances
J’ai même pas compris d’où vient ce vide immense
Quand je crois qu’je vais bien je baisse ma vigilance
Le mal toque à ma porte, évidemment qu’il rentre
J’ai du mal a trouver la solution quand j’y penses
Et je reste dans mon lit de 8 à minuit 30