
Fantômes zézayants ft. Thasia Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2024
Lyrics
(Je t'écrirai je te décrirai)
(En poésie sur du Resval)
(Je te parlerai du dénouement qui se révèle)
(Ok je te parlerai je t'écrirai je te décrirai)
(Sur du Resval)
(C'est le dénouement qui se révèle ok)
Je t'écrirai des poèmes sur du Resval
Je te parlerai du dénouement qui se révèle
Alors à chaque cavalcade parler de mes cavales
Vers ces mondes de cascades tes prunelles
C'est ces moments qui importent
De la joie il n'y a que toi qui m'en apporte
Mais mon cœur fait du porte à porte
Alors tu m'étonnes que parfois je m'emporte
Tous ces actes manqués faute de circonstances
Ce sont des rencontres des évidences
Qui s'effacent prises dans la distance
Qui enlisent et froissent nos espérances
Un regard une promesse un jamais
Ce soir c'est foule en liesse non pas de regrets
C'est là que tout commence mais soudain
Tout s'achève et ces rêves ne sont plus que souvenirs le matin
Alors je me souviens qu'il n'y a pas de destin (ok)
Dans le brouillard de la nuit
Tu penses tu rêves
Tu marches sans un bruit
Tu erres sans trêve
La lumière des étoiles
Silhouettes effacées
Dans l'ombre jette un voile
Sur mon passé
(Mon passé mon passé)
Où es-tu ?
(Je t'ai cherché je t'ai cherché)
Où es-tu ?
(Sans te trouver sans te trouver)
Au nadir crépuscule de mes idoles
J'apprend à reconsidérer mes oboles
Surtout mes certitudes usant paraboles
Sur ces soirées entre amis et alcool
Toutes ces choses inconsidérées
Tous ces mondes ne serait-ce qu'inenvisagés
Et ces plaines et ces monts et les courbes
De ces femmes dans la tourbe
De ces mets ; ces lumières cet instant
Sans passé se passe juste ce présent
Pêle-mêle de rires à la pelle de bonnes pensées
D'éclats électriques de courants effacés
Pas besoin de mots en une anamorphose
Digne du rap je me métamorphose
Et soudain et l'humour et la gentillesse et la profondeur
Emanent et je vois s'ouvrir leurs cœurs pourtant
Dans le brouillard de la nuit
Tu penses tu rêves
Tu marches sans un bruit
Tu erres sans trêve
Le fantôme de ma vie
Les regrets les fardeaux
Qui hantent mon esprit
Comme une nuée d'oiseaux
Où es-tu ?
(Je t'ai cherché je t'ai cherché)
Je t'ai perdu Où es-tu ?
(Tu m'as abandonné tu m'as abandonné)
Pourtant plus je regarde en arrière
Plus je vois ceux qui sont restés derrière
Solitaire je crois que m'attache beaucoup trop
Peut-être juste le temps d'écrire quelques mots
Et plus j'y repense plus ces moments importants
Sont éloignés de l'égoïsme présent
On pense à ce qu'on veut devenir
Pas avec qui on veut conjuguer l'avenir
Finalement je n'ai pas changé j'ai juste échangé
La poésie pour le rap pourtant autour de moi
Tout rentre dans le tumulte tourmenté
De la ronde de la valse qui nous fait oublier
Je lis "Adieux" d'Apollinaire et je pense au temps
Au fait que rien ne dure même immortels c'est sûr
Que nous ne sommes qu'une étincelle déjà éteinte
Tellement elle est belle je profite de la vie en une dernière étreinte
Dans le brouillard de la nuit
Tu penses tu rêves
Tu marches sans un bruit
Tu erres sans trêve
La lumière des étoiles
Silhouettes effacées
Dans l'ombre jette un voile
Sur mon passé
(Mon passé mon passé)
Où es-tu ?
(Je t'ai cherché je t'ai cherché)
Où es-tu ?
(Sans te trouver sans te trouver)
« Non je ne veux aucun de ces cœurs que l'on donne
Ni de l'aumône humaine exquise aux cœurs ingrats
Ni du pieux soulas des grâces des madones
Ni de l'amour humain qui fait trop d'embarras
[]
Il y a les yeux bleus des mères inquiètes
Il y a les grands chiens et les dieux inconnus
Et la rage et le doute et le nom des poètes
Avec l'éternité des marbres toujours vus »
(cf Apollinaire Poèmes à Lou "Adieux" Gallimard 1969)
(S/O Apo)
(S/O Apo)
(Fantômes Zézayants)
(Fantômes Zézayants)