Acoufènacouvèr Lyrics

Salaud de silence, pas loin de perdre connaissance

Mes principaux moteurs ont bientôt plus d'essence

Dans le sang de l'absinthe, on descend, tous absents

Ça semble glaçant, mais c'est rien, c'est passant

En tout cas, s'en a tout l'air, ce que ça sent, c'est de la colère

Elle tremblent, les molaires, même, avec 25 polaires

Le regard à Baudelaire, rouillé, j'grince

Comme la roue d'la charrette, comme la roue des trains

Un coup d'frein, p'tite clope, coupe faim

Écoutes zinc bien vu pour l'instru, putain

C'est quoi, c'truc? qui déambule sur la rocade

Qui crie qu'il est déçu, il est juste là, regarde

Il s'fait frôler par les bus, hum

Mais il en a rien à battre, battre, battre

Il habite les abysses

Ça fait loin d'ici à pattes, pattes, pattes

Il s'fait frôler par les bus, bus, bus

Mais il en a rien à battre, battre, battre

Il habite les abysses, bysses, bysses

Ça fait loin d'ici à Pâtes, hein

Quoique pas tant, en un battement

T'as les pieds en plein dedans, plus rien d'épatant

Pas tranquille quand tu t'endors

T'ouvres la boîte à Pandore

C'est là que derrière, la te-por

T'entends le Minotaure

Il t'emprunte pour l'labyrinthe,

Là ou les âmes des minos s'tordent

Reste discret sur ton tel,

Il faut faire gaffe aux flics

Je reçois pas d'message d'elle

Que des infos Free

Donc, j'ère seul dans ma friche

À la recherche de la brèche

Le fil d'Arianne fait "pchh",

La foudre a allumée la mèche

La sagesse H.S. ça fait qu'mâcher ses chaînes

Attacher à de sales chaises dans l'ombrage de ses peines

Quand l'encrage se ramène, un vent d'rage ramone

La poussière des veines donne des larmes en carbone

Climat Picard, ça ce réchauffe au Ricard

Ou au bicarbonate ménager

Faut trancher, ce débrancher ou s'harnacher

L'un des deux engrangera le craquage de la branche et

Faut j'range ma tête, j'arrive plus à t'écouter

J'repense à elle, m'étonne pas, j'l'ai dégoûtée

J'arrive au plan 27, tout l'reste à capoter

Horizon couleur vin d'saigle, loin d'être tout rabotté

La beauté du vide m'éblouit

Vision floue, fuira t-elle l'ouïe?

Souvenir d'choix qu'on mit l'coeur en bouillie

Soupir froid, tout s'remet à bouillir

Nous, hier, on a ri,

Si, si j'te jure!

Nos braises traversaient les murs d'sombre architecture

Des ratures au fractures, déchirures de factures

E-L-I-O-T, voilà pour l'actu

Des cactus dans les yeuz

Pas trop l'veau-cer en veilleuse

J'combine le néant et le trop plein

Ca donne des nausées merveilleuses

Des cactus dans les yeuz

Pas trop l'veau-cer en veilleuse

J'combine le néant et le trop plein

Ca donne des nausées merveilleuses

Des cactus dans les yeuz

Pas trop l'veau-cer en veilleuse

J'combine le néant et le trop plein

Ca donne des nausées merveilleuses

ELIOT