La C trop tard Lyrics

J'ai angoissé, toute la soirée

Fait les cent pas, le coeur serré

Nez dans la C, futur scellé

Tombé bien bas, la vie c'est laid

Moi j'me sens seule avec mes larmes salées

J'lève les yeux au ciel j'veux qu'mon heure vienne sonner

Au devant d'la scène j'vois tous ces gens saigner

J'deal avec mon seum j'en fais quelques sonnets

Mais j'crois qu'jsuis saoulée

Les aller à l'hosto, ça m'a sonné

Comment sauver sans m'consumer ceux qui pensent

Consommer, consommer, consommer, consommer, consommer

Malgré qu'on s'aime

J'me réconforte dans la weed

Grind toute ma peine dans le vide

J'gratte toute la nuit à m'en saigner

J'remercie la vie d'm'enseigner

J'apprends en ces murs, oui même si c'est dur

Juliette au cyanure, c'est la procédure

Dure comme la prod pour s'finir

J'prie pour qu'l'après s'accélère

J'crois qu'c'est la mode ça m'vénère

Pas l'temps d'connaître qu'on dit adieux

On s'en remet à Dieu mais c'était mieux à deux

L'avenir était radieux, ton nom à la radio

Un trou dans la radio d'mon plexus solaire

Maintenant on est un amour épistolaire

Bien sûre qu'j'tolère mais à force d'être colère

J'me confonds dans l'tonnerre, l'impression d'perdre tout l'air

J'le consume comme stoner

J'ai peur, chaque jour que la nuit s'abat sur mes paires

Pour vesqui les ennuis j'reste solitaire

Apprécier la vie me fait flipper d'te perdre

Je regrette l'ennui que j'maudissais en perm

J'ai perdu l'envie le ciel est devenu terne

En boule au fond d'mon lit je sais plus qui j'incarne

J'me reconnais juste dans mes pleurs

Dans ce pour quoi ce monde m'écœure

J'rallume un ter pour me calmer

J'fais que mentir comme un camé

J'veux plus sortir comme interné

Tous ces jours tiennent sur mon poignet

J'décris les scènes dans mon carnet

Mes yeux sont cernés,

Tant j'ai pleuré ceux qui se sentent concernés

J'veux être sincère mais,

Tout c'que j'ressens me renferme et

J'bois la potion les yeux fermés

On m'jette des fleurs elles sont fanées

J'emmerde ma famille et tous ceux qu'on l'nez dans la farine

J'fais qu'tousser j'ai le cœur affamé

La flamme qui m'anime à forger la lame qui me lamine

Quand j'ai toutes les larmes qui se ramènent

Le fossoyeur qui m'examine

Les "pour toujours" qui se terminent

Au fond c'est l'amour qui m'a terni

Les mauvais jours qui m'examinent