![LE MONDE S'EFFONDRE (Interlude)](https://source.boomplaymusic.com/group10/M00/06/02/9823eb1a8c1b4cf884d78d334e869e28_464_464.jpg)
LE MONDE S'EFFONDRE (Interlude) Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2024
Lyrics
À chaque pas qu'je fais j'me brûle
Un peu plus les i-eps
Mais ça t'peux pas l'imaginer c'est
Seulement quand tu y es
J'regarde au loin et j'me rend compte que
Ça n's'arrêtera pas
La douleur est tellement présente c'pour ça
Qu'j'suis un peu plus plié
Mais bon je crois qu'j'ai pas l'choix
L'impression qu'j'vais pas m'en sortir,
L'impression qu'c'est là qu'j'vais finir
J'me suis déjà forcé mainte fois
Il y a p't-être une chose qui m'fera tenir
J'ai encore quelque chose à te dire
Mon ange au loin j'le vois c'est flou
J'me dis qu'dois le rattraper
C'est lui qui m'fait tenir le coup
C'est à lui que j'suis rattaché
Alors si j'suis un peu fou j'aurais
La force de m'relever
Donc j'prends ces pillz de merde
Que le diable m'a déjà proposé
J'les regarde une fois au creux dma main
J'me dis qu'c'est p't-être un peu dosé
Et si tout devient plus fou, l'diable fait la fête
Et si pour toi c'est flou c'est qu'c'est la merde
J'condamne déjà mon avenir
Trop dur pour les jours à venir
J'sais pas dans quel cercle j'vais finir
J'ai plus ma tête
J'suis plus pertinent
J'ai si peur du monde
Comme à la guerre
J'ai tout senti quand l'monde autour s'effondre
C'est pas la fête
J'suis trop perdu 'man j'ai plus trop d'sentiment
L'genou à terre
La peur est si grande comme un grand continent
J'ai plus ma tête
J'suis plus pertinent
J'ai si peur du monde
Comme à la guerre
J'ai tout senti quand l'monde autour s'effondre
C'est pas la fête
J'suis trop perdu 'man j'ai plus trop d'sentiment
L'genou à terre
La peur est si grande comme un grand continent
Le désespoir ouvrit ses bras et embrassa le ciel comme s'il semblait que le gouffre s'était renfermé sur vous.
La silhouette qui vous servait de lanterne, nous l'avons éteinte.
L'évanouissement vous guette.
Le doute.
L'apocalypse.
La foi en votre providence, celle qui vous avait juré de ne jamais vous lâcher la main vient de vous anéantir.
L'obscurité vous frappe de spasmes sourds, à l'instar de bourrasques vous plaquant au sol.
C'est une résistance fugace, et dans votre écroulement, vous êtes retenus.
Projeté dans cette ronde brulante, votre âme cède à l'orgiaque bacchanale du malin, et envouté par ses inhalations, votre esprit rompt.
Le corps peine à contenir cette détresse, et qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.