Fané Lyrics

À la base, la musique était comme un exutoire pour moi

Un moyen de trouver des mots sur mes émotions pour qu'ils puissent avoir un impact

Chaque phrase que j'ai pu écrire me ramène à un instant précis

Au début, avec une âme enfantine

Je pensais posséder un pouvoir de prémonition

Car certains refrains refaisaient surface sur les dunes d'un sablier pluvieux

Puis avec le temps j'ai pris en maturité

Je suis tombé, je me suis relevé

Parfois au même endroit

En fait c'était souvent au même endroit

C'est comme ça que j'ai pu conclure que tout était une histoire de cycle en fait

Justement je pensais avoir déjà vécu le syndrome de la page blanche lorsque je m'éloignais trop de qui j'étais

J'avais tort

Le réel syndrome de la page blanche est apparu lorsque que je me sentais aussi vide que cette feuille en face de moi

Faut croire qu'ils ont raison

L'art prend vie avec le coeur 

Pourtant j'en avais vécu des histoires qui auraient pu m'inspirer les meilleurs refrains

Peu importe la mélodie, toute aussi différente qu'elle soit, les mots ne répondaient pas à l'appel

Puis il y a eu, elle

Du moins l'image que je me suis faite

Un amour qui naît le temps d'un refrain dont mes écrits faisaient écho à la situation

Une histoire qui pourrait inspirer tous les lecteurs de Shakespeare

Un amour d'été qui pourrait réveiller des souvenirs à quiconque l'écouterait

C'est l'histoire d'une fille qui s'en est allé

Dans ma vie pas de coup d'essai

Si je réessaye c'est que ça va pas

Toute la nuit je fais que ressasser

Je m'endors nostalgique dans tes bras

Un petit sourire pour démarrer

Et mon avenir apparaîtra

Je prends le pari de te l'avouer

Si je flop je fais bande à part

Évidemment que j'oserai

T'es dans mon top

T'es mon appât

Je nous vois nous deux dans un appart

J'allume le feu pour le pétard

J'assume mes voeux le soir très tard

Une dernière latte et je me taille

Dernière phrase et v'la tes faille (yeah)

Je les ignore pour notre bien

Je dévore ton corps c'est malsain

J'écorche ton coeur c'est malin

Car la douleur est ce qu'il y aura demain

Des bouffées de sang pour se trouver du sens

Étouffé je pensais être doué bourré quand je danse

Une groupie m'embrassait en transe

Tout est bloqué à ce que j'en pense

Tous mes choix en osmose

Il faut que j'en fasse un

Je nous vois dans le cosmos

À nous deux on ne fait qu'un

Yeah

Yeah

Je sais plus où aller

Je sens que je dérive

Pas sûr de ce que je voulais

Je m'empêche de vivre

Malgré les rires et les sourires

Le désespoir est pas loin

Tu me vois délirer et mourir

Tous les soirs jusqu'au matin

J'aimerai raccrocher

Aux souvenirs du passé

Mais je fais que m'accrocher

Aux délires entassés

Je sais plus où aller

Je sens que je dérive

Pas sûr de ce que je voulais

Je m'empêche de vivre

En un battement de cil j'ai senti mes larmes

Qui réveillèrent mon cœur à la quête de son art

Son absence m'approcha d'un nouveau monde

Dans lequel j'ai doré cette page blanche avec mes pensées sombres

Pour le moment

L'amour est le seul sujet où je m'obstine

Mais

Le « bouquet » que j'ai pu vous offrir

Manquait de ses épines