Moite Lyrics

Moite. J'aime ces sueurs coupables,

Ces odeurs animales.

Qu'en est-il des intromissions perverses

Des lumières tamisées, des corps répandus,

Des tâches douteuses sur les tapis de Perse

Et des gouttes perlant sur les peaux nues ?

Moite. J'aime ces étreintes fugaces

Ce déni du face à face.

Sous les pales d'un ventilateur asthmatique

Des ombres alanguies se fouettent

Se serrent, saignent et ce rejettent

Puis s'ignorent, de nouveau apathiques.

Moite. J'aime ces épidermes flétris

Ces chairs inassouvies.

Des silhouettes cyniques et blasées

S'échangent sans arrière-pensées.

Les fluides se mêlent sans pudeur

Babylone est morte. En survivent les sectateurs.