Sale Histoire (côté face) Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2012
Lyrics
On s'est quittés il y a peut-être deux ou trois heures
Peut-être deux ou trois ans qu'on se cherche, qu'on se perd dans la douleur
Le métronome frappe comme nos cœurs en effusion
Et je marche vers chez moi avec le corps en ébullition
Au milieu du quartier, quelques êtres nous ont vus
Trainspotting jusqu'au fond de nos débauches
Ils nous ont cru capables d'évoluer et se sortir de ces rues
Tu veux partir, moi je reste, la collision était attendue
Je me cherche, perdu, mille questions dans le crâne
Si je sèche, éperdu, mon amour m'emboucane
Oui c'est clair, on a conçu cette affection dans le drame
Donc on crève, ou pas de cette infection qui nous gagne
Donc j'écris, j'exorcise, je prie, je pactise, mes cris
Me paralysent et l'inspi me déserte, horrible
Que de rentrer dans sa bulle pour se protéger
Quand c'est la-même qu'on a le couteau, déterminé à égorger
Oui je connais vos peines, je peux témoigner
Je sais où vous cachez ce qui vous peine, je peux vous trouver
Ce qui vous emprisonne, ce qui sonne faux
Petits cœurs meurtris par cette époque, quand ça gronde sous le capot
Oui on peut en parler si ça pète, je peux écouter
Je sais où toucher du doigt pour tout faire exploser
Ce qui nous libérera demain dès l'aube
Ce qui fera de nous des gens fiables
Et nous rendra tous plus forts s'il le faut
C'est grave quand j'y pense, vu le nombre d'embrouilles
Quand tu rentres, moi je sors, on a fini loin de nous
Flashback, tout est sujet à des controverses
Tes sapes aguicheuses, mon humeur solitaire
Quand mes frasques te font crier, mon silence te répond
Juste envie de meurtre, donc je sors en scred ou je fais du son
Ils me disent que j'ai une plume de dingue
Oui je sais, elles te disent ma soeur, ton mec est dingue
Mais tu essaies de me comprendre, j'ai arrêté de boire
Fumer est transitoire, je brûle mes douleurs dans des tas de cendres
Putain, je crois qu'on s'assassine, le passé nous asphyxie
On s'égare, on s'aime à tort et je crois qu'on se détruit
Au début c'est ponctuel, on se teste, on se plaît
Puis ça devient habituel, on se déteste, on se hait
Au final un rituel, on se blesse, on se tait
Et la fin on la connait
Oui je connais vos peines, je peux témoigner
Je sais où vous cachez ce qui vous peine, je peux vous trouver
Ce qui vous emprisonne, ce qui sonne faux
Petits cœurs meurtris par cette époque, quand ça gronde sous le capot
Oui on peut en parler si ça pète, je peux écouter
Je sais où toucher du doigt pour tout faire exploser
Ce qui nous libérera demain dès l'aube
Ce qui fera de nous des gens fiables
Et nous rendra tous plus forts s'il le faut
Tout a commencé avec du rap, comme d'hab
On avait nos potes et nos histoires, comme d'hab
Tout ce qui finit mal commence parfois par des sourires confiants
Des textos, puis des rendez-vous en scred comme d'hab
Je pouvais rester tard dehors, tu me comprenais
J'ai jamais été cet homme à me douter de ce que tu pensais
On a grandi dans ces schémas à s'aimer sans se connaître
Les blessures mises de côté tant qu'on était dans le paraître
Dans cette soirée-là, j'étais tellement accroché, j'en ai perdu la mémoire
Sur tes yeux j'avais bloqué, j'avais mon son dans le casque, presque drogué
Bref, absorbé dans l'histoire, et je nourrissais l'espoir de t'aborder
Petit môme seul et sans repères, moi et mon son, ma peine et mes conflits
Je pourrais remonter jusqu'à plus loin, mais c'est le début de l'histoire
Un peu comme chacun d'entre nous autres écorchés en fin de film
Oui je connais vos peines, je peux témoigner
Je sais où vous cachez ce qui vous peine, je peux vous trouver
Ce qui vous emprisonne, ce qui sonne faux
Petits cœurs meurtris par cette époque, quand ça gronde sous le capot
Oui on peut en parler si ça pète, je peux écouter
Je sais où toucher du doigt pour tout faire exploser
Ce qui nous libérera demain dès l'aube
Ce qui fera de nous des gens fiables
Et nous rendra tous plus forts s'il le faut