Le Barbelé Lyrics

Je lis mon avenir dans un bol de ramen

On m'appelle Lonely John car je me suffis à moi-même

Je pensais prendre le stylo pour dénoncer, je suis pris par autre chose

Tu te dis que t'es triste je me dis je veux me défoncer

À quoi bon refaire l'histoire

Je préfère écrire des histoires, décrire un avenir illusoire

Tu kiffes pas t'écoute pas et puis c'est tout

Tu le fais si bien vu que je n'ai que deux écoutes

Maman et Tatie, on ferait quoi sans famille

Celle de sang, mais celle qu'on se crée dans la vie

J'appelle toujours aux morts, aux morts et aux fantômes

Si je parlais aux vivants ? J'ai eu vent de l'Homme

Tu sais que je suis le best et entre deux pics d'ego-trip je n'fais que me détester

On parle de quoi déjà ? Si t'as pas crié ACAB c'est que tu connais pas les shtars

J'ai dit j'ai eu vent de l'Homme, il croit que la parole le dissocie du random

Je prenais plaisir dans un rap gore, d'écrire des scènes horribles

C'est pour ça que les cénobites connaissaient nos beats

Frère a quoi bon, si même d'après Krilin ça sent pas bon

Je me soigne avec des plantes médicinales

Mais on aura tout fumé d'ici là

Toujours avec mes p'tits thèmes chiants

J'aurais un Bizness dense grâce à mes petites estampes

Lel, là je te parle d'un monde parallèle

Où tous ces fils de rien seraient passés par la même

Que moi, que nous, que vous et les autres

Dernier effort pour repousser les ogres

Ce monde me dit rien qui vaille

Problème de clivage et de climat

J'ai dit j'ai eu vent de l'Homme

Toujours tenu à distance de ce qu'ils qualifient de rang noble

J'ai le mort, j'ai le seum, je suis en colère

Je troque ces sentiments contre un peu d'herbe

Parfois je me dis qu'elle s'en fiche de moi

Mais je suis avec une fille triste pas une fille de joie

Je sais que mes démons pèsent lourd dans le problème

Mais j'ai toujours été le dernier en math bon en poème

Tu le sens fourni le lexique

Malgré la dyslexie

Ma langue c'est de l'algèbre

Je suis même plus sûr de me comprendre moi-même

C'est que je rêve de partir avec mes mots valises

Tout comme ces lettres écrites en vandalisme

C'est pas une esquive c'est un aparté

Il te faudra plus qu'un SMIC pour m'appâter

On m'a parlé de l'homme quand je cherchais de l'humain

On m'a parlé de love, de thunes et de putains

Mais c'est seulement devant le rainbow que j'ai saisi les nuances

On voit plus rien de beau dans l'urgence

J'ai eu vent de l'homme et de toutes ses homologues

Je les aurais burn avant la fin de ce monologue

Je les aurais zulu-zwangué

Zuluzwang zulu zuluzwangué

Qui tu penses épater ? ton rap est éclaté

Tu dis que t'as un château je ne vois que des pâtés

Je pourrai jamais leur pardonner

Je suis Rackam aka Le Barbelé

Va faire le barbot ailleurs

Je traîne avec des gays comme Omar dans The Wire

T'approche pas , je suis un véritable barbwire