Trop tard Lyrics

J'ai de grandes peurs, très peu de cœur, des années folles

C'est enfin l'heure, avant dix-huit, c'est que j'avais tort

Vivement la suite, vivement la cuite, après l'effort

J'sais même plus si j'suis de Anoat ou de l'Essonne

Je paie mon dû, je reste tendu, je perds tant de jus, d'énergie

J'ai tellement de trucs, de jets-pro per-su perçus dès que j'médite

J'suis plus perdu, fort et brave, je réplique, j'exit

Je me réconforte comme j'can, t'as beau faire le sceptique, j'sais que je t'excite

Depuis t'à l'heure, j'dis en narrateur: fuck quand je m'effrite, fuck le passé, le Sith

Fuck le foot' amateur, que de bagarreurs, à bas la crasse gratuite vomie des pitres

Des pires intrus, aux best instru', je câble, en rab y'a le pastaga

Et quoiqu'il arrive, j'vais faire un truc incroyable comme IAM à Taratata

C'est sans problème qu'on enchaîne ouais, avant, après: ce sera pareil

J'vis le rêve promis, j'ai le paquet de monnaie, big up à KMP

Trop de turn up, tu nies mais, à chaque fois gros, ça te troue le cul

Tu peux pas y échapper comme à une pub' sur YouTube

J'analyse notre monde, je trouve mes répliques ainsi, et je m'enivre

Si le paradis existe, il ne doit pas être très rempli

Combien de choses construites? Combien sont retrouvées sans vie?

C'est bien d'avoir plusieurs cordes, plusieurs flèches mais, à quoi peuvent-elles bien servir sans cible?

Offensés pour un rien, notre époque a un grain de chez grain

Offensif pour un milieu de terrain, en tant qu'attaquant, j'suis serein

Autant dire que le pétrin nous maintient debout, en patin

Authentique, bien qu'il m'arrivera de ne pas me réveiller un matin

On a 22 ans, on sort déjà des « quand j'étais jeune »

On n'a plus conscience du temps, ni de ce que l'autre veut

Ne perdant pourtant jamais l'occas' de dire « ça passe vite »

Bah ouais, ça passe vite donc vite, je rappe jusqu'à ce que je n'ai plus rien à dire

Plus rien à dire? Bien sûr que si! Si bien que, mon rire et mon temps, je ligote

Le p-ra rallonge ma vie: sang de licorne

Trop d'choses à dire, je me retiens, de là, j'bricole et m'isole

L'art, j'insulte malgré ce qui sort, je reste inculte, trop peu d'idole

Paradoxalement, je m'engage mais dégage cas si t'asereje

Si on le déteste, c'est qu'on l'a déjà aimé, ou pire, qu'on l'a vénéré

Fœtus a grandi, n'a plus sommeil, Cadet est prêt à servir son Empire

Ca brûle dans ton oreille? Bah ouais! Mon son produit des incendies

Offensé, c'est là que j'fais plus, plus que bien, ça donne, j'fais toujours l'intro' en dernier

Commencer par l'début? Bah ouais! Mais, même l'homme parfait ne l'a pas fait

J'ai eu une envie folle de prouver à Jar Jar Abrams

Que c'était simple d'être créatif dans l'univers Star Wars

Je tabasse leur monde, je renverse le feu qu'un tel suivra

Si l'enfer existe, il doit y avoir une queue interminable

Combien de choses construites? Combien sont bousillées sans suite?

C'est bien d'avoir plusieurs cordes, plusieurs flèches mais, à quoi peuvent-elles bien servir sans cible?

Offensés pour un rien, notre époque a un grain de chez grain

Offensif pour un milieu de terrain, en tant qu'attaquant, j'suis serein

Autant dire que le pétrin nous maintient debout, en patin

Authentique, bien qu'il m'arrivera de ne pas me réveiller un matin

On a 22 ans, on sort déjà des « quand j'étais jeune »

On n'a plus conscience du temps, ni de ce que l'autre veut

Ne perdant pourtant jamais l'occas' de dire « ça passe vite »

Bah ouais, ça passe vite donc vite, je rappe jusqu'à ce que je n'ai plus rien à dire