Calibre 12 ft. Djamhellvice, Res Turner, Skalpel & L'1consolable Lyrics

Fuck les Verts ! Ici on est les premiers écolos de France prolétaires

On régule à la régulière

La chasse, emblème en héritage

On veut nous cancel cash comme un cancer false

Le daron de mon daron l'a transmis à mon daron

Qui l'a transmis à son fiston. Tout est question de transmission

Je shoote sur tout c'qui bouge. J'men ouf

Je disperse mes cartouches. Quand je cherche je trouve

À peine trois quatre tirs, j'vois ces tapettes, ces "balle trous" s'affoler

Quand on arrive baisse la tête : c'est a nous la forêt

Ils veulent s'balader, par là c'est danger: "war zone"

C'est pas la fête, on vient balafrer l'chant des oiseaux

Une arme ça fait la diff, nous on fusille la vie

Et c'est pas près d'changer tant qu'Macron continue d'nous sucer la bite

On a d'l'alcool, on a du Clan Campbell

Ils veulent la paix, après notre passage la colombe a du plomb dans l'aile

A c'que disent les citadins on n'aime pas les bêtes

Pourtant c'que je kiffe mon chien fidèle à son maître

Que des bobos parisiens suceurs de rastaquouères

Qu'ils viennent dans mon patelin... Rien qu'ce s'ra la guerre

Patriarches, gardiens de la tradition

Le dimanche sur le terrain, bobonne à la maison

Plus qu'un hobby ou qu'une occupation

Cette pratique est notre art depuis la création

Ça nous critique mais ça peut pas comprendre

Parle mal de nous tu manges un carton grand, si un vegan passe qu'on l'pende

Ils jouent les barjos eux, j'baise ces bobos

C'est nous les alcoo..heu…les écolos

L'animal n'a aucune chance, on finit l'taf au couteau

T'façons le gibier c'est comme les bougnoules: y'en a beaucoup trop

No stress bambino, on n'est pas des pédés

Va y avoir des pattes pétées, ici on laisse Bambi mauve

J'les entends crier, hurler de loin

J'aperçois leurs gilets, sales humains

Ca aboie, complètement excités

Evidemment, je sais qu'ils sont dressés

Pour ça , la traque de pauvres bêtes

Satisfaire la violence cruelle des maîtres

Un hobbie, une passion sanglante

La peur, la souffrance ça les enchante

J'entends les aboiements des chiens, cette fois-là c'en est plein

Au loin le moteur du Duster, je suis face à mon destin

Je jette un oeil derrière, puis je détale sans perdre un

Instant, et maintenant ils suivent ma trace sur les chemins

Encore ce jeu mesquin, s'ils mattrapent je sais bien

Que c'est fini, ils s'ennuient, d'un côté je les plains

Je presse un peu le pas, je sens les clébards, je les crains

Je détecte un coup de feu, leurs maîtres voudraient bien m'en mettre un

De moins en moins d'espace pour paître

De moins en moins de place pour naître

En fait ils veulent qu'on disparaisse

A l'état sauvage, anéantissent l'espèce

Trop de nos semblables en captivité

Spécialement élevés pour être chassés

Caché, je les observe depuis cette haie

Mon instinct confirme a quel point je les hais !

Je pense aux malheureux défunts, je sais que je suis dans le pétrin

Je pense au gamin que je risque de ne pas revoir, qui se chargera de ses soins

Je ferais bien d'accélérer mais je fatigue, je m'éreinte

Eux s'activent, je les sens là gagnant v'là le terrain

Je commence à me faire un peu de mouron

Je me terre un peu où je peux

Ils sont là, le coup de feu touche mes reins

Je me demande si je vais bien, je veux me relever, je ne fais rien

Eux reviendront dès demain, moi lentement je m'éteins