Cauchemar Journalier Lyrics

Encore un matin où j'me lève

Première cigarette sur les lèvres

L'heure passe, les secondes s'écoulent

Et j'trépasse seul dans la foule

Aucune horloge dans la cour

J'ai Peu de temps pour l'amour

Je repense à avant, À hier

Pas besoin de calmant, je n'ai pas fait la guerre

J'me sens comme de Niro dans taxi driver

Avant mon verre se vidait, aujourd'hui j'me noie dans mes peurs

Je tourne en rond sans mes repères

La tête dans les nuages

En attend de finir sous terre

J'ai oublié mon âge

Dieu seul sait qui est mon père

La feuille est blanche et je la noircis de ma rage

L'alarme retentit, comme si mon heure sonnait

Je ferme pas les yeux, comme si on me privait de sommeil

j'peux plus me voir rayonnait

J'côtoie l'enfer et la chaleur du Soleil

Loin est l'époque des rêves

Ma souffrance n'aura jamais de trêves

J'me sens comme Adam qui a buté Ève

Faut que j'rentre manger avec ces gens

Tous habillé en costumes blancs

Mais la bouffe est infâme

Et y a qu'des fous a ma table

Et Y a cette dame

Qui se croit malade

Elle a perdu son âme et

M'raconte que des salades

Elle finit toujours l'histoire de la même façon

Que son mari est un gars con

Qu'il la frappait, la violentait

Et que c'est pour ça qu'elle l'a planté

Lui ainsi que ces gosses

Que c'était pas sa faute

Que c'était l'autre

Qui l'avait poussé à les jeter dans fosse

Je la regarde l'air consterné

J'me dis qu'il faut qu'elle se fasse internée

Et que moi aussi dans le fond

Je ne fais que tourner en rond

Entre ces murs que je ne connais que trop bien

J'me sens comme truman

Et j'vois ce type habillé en gardien

Qui m'attrape me fait du mal

Mais en fait jsuis comme eux

Dans ma tête on est bien plus que deux

En fait je crois que je suis marteau

Alors j'attrape ce qui ressemble à un couteau

Et j'attaque je lui plante le cou

Une fois puis une autre

Après tout je suis fou

Y a du sang partout cela devient gore

Du rouge sur mes mains

Et sur mes habits blancs

J'viens de buter un autre humain

Et jvois ces maudits gens

Qui s'approche m'étrangle

M'accroche, me sangle

Ma tension ralentit

Et j'me sens partir

J'suis bloqué dans ma camisole,

J'vous en supplie ouvrez une fenêtre que je m'envole