L'usine Lyrics

Ma tête c'est une putain d'usine

J'ai des souvenirs qui se fabriquent

Des regrets qui s'accumulent

Des doutes qui s'anticipent

Ouais je connais la formule

D'un côté t'y participe

Ici fait froid va mettre un pull

Et moi j'veux m'barrer d'ici

Dans mon usine j'suis pas l'patron

J'peux que voir ce qui se fabrique

Et l'objectif j'ai l'impression

Que c'est de tester mes limites

Alors on fait tout ici, pour faire en sorte de me bloquer

Pour faire en sorte de m'faire du mal et faire monter l'anxiété

Ma tête c'est une putain d'usine

J'ai des souvenirs qui se fabriquent

Des regrets qui s'accumulent

Des doutes qui s'anticipent

Ouais je connais la formule

D'un côté t'y participe

Ici fait froid va mettre un pull

Et moi j'veux m'barrer d'ici

Dans mon usine j'suis pas l'patron

J'peux que voir ce qui se fabrique

Et l'objectif j'ai l'impression

Que c'est de tester mes limites

Alors on fait tout ici, pour faire en sorte de me bloquer

Pour faire en sorte de m'faire du mal et faire monter l'anxiété

Mais il n'y a pas que ça dans ma tête

Des fois j'ai le coeur en fête

Crier fort et boire comme si demain n'était plus

Ce soir est entrain de devenir un jour de flux

Et j'ai l'âme en joie de voir ces gens s'amuser avec moi

Ça me rappelle que je peux être normal et quelle joie

Le social est si difficile d'habitude

Tandis que ma voix porte et ma vision diminue

On m'écoute alors que je n'ai rien à dire

On rigole quand je fais exprès de faire rire

Ma timidité s'en va et laisse place à l'aisance

Je me prend au jeu comme une braise sur de l'essence

Parfois ma tête me fait le cadeau

D'être normal et n'avoir rien d'autre

À penser que le moment présent

Sans me souvenir du passé et des erreurs y résidant

Et puis il y a ces moments cool qui sont pas assez nombreux

Où je fais un truc trop bien et où je suis vu comme un dieu

Pendant 40 secondes peut-être mais quelle jouissance ahurissante

Où je fais une chose que même ma tête trouverait hallucinante

Quand j'me sens enfin en confiance et que je perd pas mes moyens

Que je suis à l'aise quand je parle, qu'on m'écoute que j'bouge les mains

Qu'on me coupe pas la parole, parce que j'sens que j'me sens bien

Ma tête choisit des moments random alors ces moments c'est tout ou rien

Parce que d'habitude j'sais pas quoi faire de mes mains

Je déboutonne et reboutonne les boutons de ma chemise

Ça fait longtemps que ça m'obsède, et j'y arriverais pas demain

Je joue avec mes doigts ou je les occupe à battre un rythme

Ma tête c'est une putain d'usine, tout a une place, tout est rangé

Donc ça devrait aller si on part de ce principe ?

Sauf que les places sont pas mesurées et qu'il y a pas d'égalité

J'ai la tristesse qui prend trois quarts et le reste qui s'émancipe

J'ai la tristesse qui prend trois quarts et le reste qui s'émancipe

Donc t'imagine que quand la journée s'éteint c'est pas le même cirque

C'est pas le même trip

C'est pas le même délire

Une fois revenu de voyage, tu rentres à la maison

Retour à la case départ, au début de la chanson

Tu reconnais le thème, les violons pleurent

Mais si t'écoute bien, les choses ont changé

Parce que à chaque coup de blues tu ressors vainqueur

La tristesse se transforme et inclut ce que t'as traversé

Tristesse disparait jamais

Elle transforme ses racines

Se métamorphose en soleil

Devient la joie et fascine

Devenir heureux pas facile

Quand tu dois tout traverser

Que tu rêves presque de l'asile

Tant t'as de mauvaises idées

Mais elle devient peu à peu

Autre chose que des pleurs

Elle ajoute à ses feuilles, les moments de joie et de peur

Tout se mélange, tout se transforme

Écoute le son du mélange qui est entrain de prendre forme