Gardien de la Nuit Lyrics
- Genre:Acoustic
- Year of Release:2023
Lyrics
Perché sur la branche la plus basse
Tu observes depuis toujours cette nuit qui passe
De ton œil profond, la mémoire éternelle
De toute les formes de vie, de la Terre et du Ciel
La forêt t'offre son écrin soyeux
Pour que tu puisses guider vers les cieux
Les âmes égarées errant dans le noir
Et qui cherchent au fond d'elles l'espoir
Tes ailes se déploient majestueusement
Tes plumes vibrent aux quatre vents
Ton ramage frémit, tu t'élèves doucement
Sans un bruit, silencieusement
Prenant le courant ascendant
Toujours plus haut, toujours plus grand
Tu t'offres à la lune, au firmament
Qui t'accueillent depuis la nuit des temps
Gardien de la Nuit
Protecteur de la Vie
Mémoire de la Nuit
Esprit de la Vie
Tes aigrettes frémissent, perçoivent le mouvement
D'une douce chaleur qui attend patiemment
La libération, et en un plongeon foudroyant
Tu descends cueillir cette vie hors du temps
Tes serres acérées agrippent les tourments
Tes pattes puissantes les tiennent fermement
Tu t'envoles pour le cœur du cœur des bois frémissant
Et t'installes près du nid où t'attendent tes petits
Gardien de la Nuit
Protecteur de la Vie
Mémoire de la Nuit
Esprit de la Vie
Ton cri limpide ouvre le passage
Dans l'autre monde pour celles et ceux qui nagent
Entre les deux eaux, dans les marécages
Entre les deux corps, sur les nuages
Résonnant dans les bois
Illumine les vies et les trépas
Rassurant parfois
Ramenant au présent à chaque fois
Grand Hibou
Grand Hibou
Grand Hibou
Grand Hibou
Ton bec tranchant lentement
Déchiquette la matière inlassablement
Recrache les vices, les offre à l'univers
Qui sait toujours ce qu'il doit en faire
Nourris-toi de ces vices
Qui t'entourent, qui irradient
Leur lumière en chaque être ici
Et maintenant, sois béni
Grand Hibou
Grand Hibou
Dans ton œil profond, la mémoire éternelle
Tes aigrettes frémissent, perçoivent le mouvement
Tes ailes se déploient majestueusement
Tes plumes vibrent bien au-delà des quatre vents
Ton cri limpide ouvre le passage
Tes serres acérées agrippent les tourments
Ton bec tranchant les déchiquette lentement
Sois béni ici et maintenant