![Contemplations ft. Ahurii](https://source.boomplaymusic.com/group10/M00/01/29/24c532a948f94e9a945cc085cb3e7081_464_464.jpg)
Contemplations ft. Ahurii Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2023
Lyrics
J'confonds vengeance et justice, j'oublie comment j'me justifie
Vile engeance que je suis, j'essuie des larmes qui donnent le ton de la suite
Profondes lésions ont tendance à m'inspirer
J'me noie dans ses yeux j'en oublie de respirer
J'préfère fuir ou m'confiner dans l'silence
J'confie le sens d'une vie à une fille qui donne des signes d'une suite riche en nuances
Derrière mes cils défile ma vie en plan séquence
Lorsque je m'enfonce dans la nuit, je danse avec des démons qui me nuisent
Je me refuse à un plongeon dans l'ennui
Visiblement enivré d'une douce souffrance
Nuisible, mais qui me rappelle que je suis en vie
Nous ici, ce qui nous guide c'est l'envie
Si elle me quitte c'est le vide
Ne nous nuisons pas, unissons nous
Nos nuits sont pâles, car nos nuits sont courtes
J'préfère le fond mais j'y mets la forme quand même, pas l'inverse
J'pète les plombs j'y mets la force
Qu'on m'aime? Seulement le décor mais pas l'envers
Seuls mentent mes torts, j'ouvre mon coeur devant la mer
Je n'm'arrête jamais de réfléchir, et, si je fléchis, ma tête fume encore sous l'averse
Dont les perles roulent sur mon imper, et j'ai mal
La douleur d'un esprit qui ne s'aère que les nuits couvertes et impaires
Mon âme est couverte d'imperfections
Qu'entraînent spleen et plein d'réflexions; certes c'est pas l'idéal
Une âme que la tristesse imprègne, des mots qui sont des lames qui empreignent
J'me fiche du soleil qui se lève j'veux voir les aurores boréales; mais je diverge
J'reste pour l'humidité du matin, l'absurdité qui m'attend
Lumières toutes éteintes et mon acuité est atteinte
Il pleut encore mais le sol est sec, mes joues sont trempées
Pour noyer ma peine il me faudra plus d'un seul siècle
Plutôt trente car elle est grande
Et si je fléchis, et me relève jusqu'à la crampe
Mon âme s'élève alors qu'on finira tous par ramper
Le canon mortel du temps sur la tempe
Tantôt rapide tantôt lente mortelle est l'attente
Tantôt lâches tantôt battants tous ceux qui pressent la détente
Seul, au milieu de la place inondée
J'me sonde, à la recherche de ma place en ce monde et
Veule, mon esprit en deuil immonde vagabonde
Se heurte à cette heure aux écueils de questions auxquelles je ne sais répondre
De longues secondes la gueule vers le ciel
Serein dans un paradis artificiel où dégueulent les gouttières
Mon orgueil ébranlé par le fiel
Submergé par une tristesse profonde, terreur des goûts d'hier
Le sens à donner à tout ça; j'sais pas
Mais quoi qu'on dise c'est parfois
La mort qui nous rassemble et l'amour qui nous sépare
Et si j'ère à cette heure c'est parce que j'oeuvre contre ces moeurs qui nous gèlent
La vérité nous enchaîne et nous gêne
Je n'compte plus mes échecs
J'ai le choix, j'pourrais
M'écrouler sous le poids de mes vices, sombrer dans la démence
J'suis l'enfant seul immobile au milieu de la piste pendant que tout le monde danse
Personne ne reste jamais in peace
À contempler telle globale déchéance
J'rêve d'inexister, vivre inaperçu
J'médite sur tout ce chaos en attente d'une fatale échéance
Je ne savais que me dire
Je me perdais dans l'émoi
Me voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois
Je ne vis qu'elle était mienne
Qu'en décuvant d'un amour fou, sourd
« Soit, n'y pensons plus » dit-elle
Depuis, j'y pense toujours
Morne au milieu du bal le plus joyeux,
Une vide vie remplie de vives envies viles
Secouée par quelques sot soubresauts
J'écoute Népal toutes ces nuits où je me couche tard
Je rêve que tout ceci ne soit qu'un cauchemar
Et j'ai compris que l'homme, vaine ombre
Perd de son humanité
Las, à trop voir ici et là cette peine sombre
Qu'on appelle la vérité
On peut me frapper, je ne souffre
Mon coeur est mort dans l'ennui
Force est de croire, qu'à force de voir le gouffre
J'abrite un abîme en moi, où le vent souffle
L'homme était il vraiment bon avant qu'il souffre?
Désormais endurci
On croit, stoïque, et froid
Que n'ayant plus ici-bas de joies
On n'a plus de douleurs aussi
Mon âme se tord, et mon coeur tendre
S'ouvrit à elle pour mieux se fermer
Ceux qui veulent et cherchent à comprendre
Finissent seuls ou par ne plus aimer
J'confondais vengeance et justice, j'oubliais comment j'me justifiais
Les autres et moi comment s'y fier?
Passaient les mois, et l'émoi qui s'intensifiait
Peut-être fut ce que je fuyais