Cases Lyrics

On veut sortir du désordre, des cases qui nous desservent, des réflexions binaires aride comme désert

Je veux goûter aux saveurs exotiques de milles desserts

Reprendre les barres les volants les rennes à ce qui le tiennent

Briser les murs entre les hommes

Brûler les paniers d'oseille

J'ai refusé de tendre la joue mais pas mes mains ni mes oreilles

Ils tentent de nous endormir, mais j'ai perdu le sommeil, dans mes insomnies, j'ai senti la rosé parfum de l'éveil,

Si l'homme a construit des merveilles, il a su dresser des murailles, des enclos, des barricades, des tunnels, des caves, planté des piquets des clôtures pour marquer son territoire, pour marquer sa défense, même s'il désarme les éléphants

Si leur avenir c'est du métal, du béton, je laisse bitume,

Laissez nous dans la boue la nature et nos bitures

Nos vie dures comme des pierres, nos dialogues sourds comme des prières, chez nous les cloison se murmurent

Des mots doux qui rassurent

Parce qu’on est ensemble il veulent nous réduire en cendre Ils veulent des cases qu’on se batte à finir en sang

Pour bâtir le futur la jeunesse c’est la truelle

Fermer les prisons ouvrez des centres culturels

On se parle pas alors qu’on squatte les même ruelle

Ils nous ont tous matrixé avec leur réseau virtuel

J’veux pas me replier sur moi mais m’ouvrir aux autres

J’veux pas me disputer pour ça c’est sur qu’il complotent

Le lien social brisé par un test positif au covid,

chacun chez soi c’est mieux la routine est si cosy

Elle est aussi mortelle, on prend goût à ne plus bouger d’orteil Je suis comme Digeo je me sens vivant dans la fête et le bordel Les murs ont des oreilles les téléphones ont des mouchards Nous les couche-tard faisons partie du clan d’Orwell

Parce qu’on ne fait qu’un , notre esprit fécond

terreau fertile fait qu’on persiste et qu’on fait corps

Parce qu’on ne fait qu’un , notre esprit fécond

terreau fertile fait qu’on persiste et qu’on fait corps

Parce qu’on est ensemble il veulent nous réduire en cendre Ils veulent des cases qu’on se batte à finir en sang