Sarcelles Lyrics
- Genre:Pop
- Year of Release:2000
Lyrics
Nostalgique, les souvenirs foisonnent
Tous ces moments magiques encore en moi raisonnent
Te souviens-tu de celle qui durant des années
A essuyé nos peines, toutes nos joies a compté
De Chantereine, Rousseau en passant par Dunand
L'encre comme de l'eau, désormais grave tous ces moments
Ces fous rire, ces bagarres, ces réconciliations
Mes premiers pas dans l'art de mentir sans raison
Les retards coulent à flot, les renvois permanents
A elle sont associés mon passé, mon présent
Sac Lafuma, cheveux longs, nez cassé
Petit con, vieux parka, jean 501 usé
De Starsky à Sydney en passant par Cobra
Hip, hop, les dimanches se font rois
Ma réalité n'est pas forcement celle que tu décris
Dans tes films, tes journaux, tes histoires de bandits
J'ai parcouru ses formes
Je connais tous ses recoins
Ses joies, ses peines en somme
C'est elle qui m'a donné le sein
J'ai parcouru ses formes
Je connais tous ses refrains
Ses joies, ses peines en somme
Fantastique, les tours côtoient le ciel
Quelques histoires tragiques ont entaché ses ailes
De l'avenue Henri Prost à l'avenue Paul Herbé
Du centre commercial, aux abords du marché
Les incrustes, les soirées, les chasses à l'homme l'été
Les affaires de quartier, les plans cage d'escalier
Ses enfants ont faim, ont soif de réussite
Mais comme partout certains de tout effort s'acquittent
L'école de rue est une école de vie
Tout n'est pas forcement rose mais tout n'est pas si gris
Ma réalité n'est pas forcement celle que tu décris
Dans tes films, tes journaux, tes histoires de bandits
J'ai parcouru ses formes
Je connais tous ses recoins
Ses joies, ses peines en somme
C'est elle qui m'a donné le sein
J'ai parcouru ses formes
Je connais tous ses refrains
Ses joies, ses peines en somme
Elle m'a tendu la main
C'est elle qui m'a donné le sein
La petite Amérique où les espoirs sont lois
Pour ceux qui y habitent, elle reste et restera
Voitures en double file et les gens parlent fort
Les bambins se faufilent, toute la journée dehors
Tout le monde se connait, s'interpelle dans la rue
Du facteur ou boucher, du Rabbin à l'exclu
La mémoire douloureuse, la perte des amis
Sami, David, Dina, personne ne vous oublie
Les temps changent, et se creusent les écarts
Peu importe les changements, il te faut pourtant croire
Ma réalité n'est pas forcement celle que tu décris
Dans tes films, tes journaux, tes histoires de bandits
J'ai parcouru ses formes
Je connais tous ses recoins
Ses joies, ses peines en somme
C'est elle qui m'a donné le sein
J'ai parcouru ses formes
Je connais tous ses refrains
Ses joies, ses peines en somme
Elle m'a tendu la main
Elle m'a donné le sein
C'est elle qui m'a donné le sein
C'est elle qui m'a tendu la main
C'est elle qui m'a donné le sein
C'est elle qui m'a donné le sein
Qui m'a tendu la main
C'est elle qui m'a donné le sein
C'est elle qui m'a donné le sein