
Corona Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2022
Lyrics
Déjà des mois que je suis enfermé
J'en peux plus, j'vais devenir fou, fou je vous dis
Dans ma vie, je suis maintenant accompagné
J'avoue qu'depuis sa rencontre je suis un peu casanier
Avec son nom exotique
Qui ne vient pas du Mexique
Je suis chamboulé, traversé par une onde sismique
J'pense à elle
Je ne voie qu'elle
Elle me rend fou, elle m'obsède
Faut qu'je l'accepte
Que je cède
Que je vive avec elle
Mon coeur bat
Au rythme de ses choix
Un souffle et puis voilà
La fièvre est tombé sur moi
C'est bien la première fois que je choppe une asiat' si facilement
Je veux la larguer mais elle me colle au masque depuis presqu'un an
Elle n'aime pas les bars, ni les boites, ni les restaurants
Elle m'empêche même d'aller voir mes grands-parents
Bloqué à la maison elle passe son temps à me pomper
La vie
Je suis plus immobile qu'un habitant de Pompéi
Pour passer le temps j'fais des pompes en treillis
Et je me mets à la fenêtre à attendre mes colis
Pour mon entourage elle me semble un peu toxique
Et avec mes amis j'la trouve bien trop sympathique
Allez Corona
Je le vois ton petit jeu là
Ça n'est pas de moi que tu te satisferas
Corona
T'as cassé mes coutumes
J'crois que notre histoire va y laisser des plumes
J'reste chez moi
Et j'en branle plus une
Je passe mes nuits à regarder la lune
Corona
T'as cassé mes coutumes
J'crois que notre histoire va y laisser des plumes
J'reste chez moi
Et j'en branle plus une
Je passe mes nuits à regarder la lune
Il a suffit d'un soir
Pour que j'la jette comme un mouchoir
Pas de bisous
Pas de bagarre
Elle est parti sans un au revoir
Mais chaque matin je la vois
À la télé elle est là
Tout le monde ne parle que d'elle
Et des morts qu'elle causera
Alors j'm'arme de mon thermomètre
Pour savoir si elle est toujours dans
Ma tête
Même sur Tinder j'évite les filles coquette
J'ai toujours peur qu'elle sorte de sa cachette
Je suis anxieux
À zappé entre CNEWS et BFM
J'me fais des scénarios apocalyptiques
À la walking dead
À cause d'elle contre l'amour j'attends le vaccin
J'déprime au point de me mettre en boule comme un pangolin
Olivier Véran est devenu mon nouveau prophète
Tous les soirs je l'attends
Pour savoir d'quoi ma journée sera faite
Allez corona
Tu ne m'auras pas deux fois
Séduire le monde entier
Ça semble bien plus fort que toi
Corona
T'as cassé mes coutumes
J'crois que notre histoire va y laisser des plumes
J'reste chez moi
Et j'en branle plus une
Je passe mes nuits à regarder la lune
Corona
T'as cassé mes coutumes
J'crois que notre histoire va y laisser des plumes
J'reste chez moi
Et j'en branle plus une
Je passe mes nuits à regarder la lune
Quand ma porte s'ouvre
J'me sens un peu bestial
C'est comme si on ouvrait la cage d'un animal
Je sens le loup garou
J'ai la coupe de Sangoku
La barbe jusqu'au genou
Et la classe de Didier Raoult
J'me déguise comme un Ghostbuster
D'peur d'tomber sur elle dehors
Gel gant masque devant le Franprix j'attends mon tour j'attends des heures
Depuis je reste bizarre même avec mes copines
J'ai l'impression d'être aussi efficace que la Chloroquine
Sa cousine britannique est apparement très vénale
Et la sud africaine complètement nymphomane
Pour ne pas les croiser je congédie les teufs
J'écoute bien les conseils et évite les bamboches
J'économise le PQ
Tout semble être du temps perdu
J'ai même terminé Netflix et tous les sites de cul
Allez Corona tu ne m'auras pas trois fois
C'est dans l'angle de mon coude que tout ça se terminera
Corona
T'as cassé mes coutumes
J'crois que notre histoire va y laisser des plumes
J'reste chez moi
Et j'en branle plus une
Je passe mes nuits à regarder la lune
Corona
T'as cassé mes coutumes
J'crois que notre histoire va y laisser des plumes
J'reste chez moi
Et j'en branle plus une
Je passe mes nuits à regarder la lune
Corona
Coro, coro, coro, corona
Coro, coro, coro, corona
Coro, coro, coro, corona
Pour tous les Brassens du confinement, qui se sont trouvés une raison de vivre dans cette période de profond glandage, cette chanson t'est dédiée. Old Garry, Montmartre records, Milk it beat, Andreas Lecter. Le retour des darons et c'est pas pour les enfants