L'oubli Lyrics

Il poussera sur la pente de notre indifférence

Sitôt qu'il s'agira d'apprendre de nos différences

Antédiluvien, avec la verve et l'attitude d'un vieillard irascible


Une chose est sûre, c'est sur cette terre que ma vigne a prit racine


Amer choix de vie sans vagues

Sur un banc, je revois cet homme, la mémoire qui s'en va, à chanter ce qu'il lui vient

Venu au monde conscient que la plupart me décevrait

Je l'ai vu faire naître et surnager des secrets

Nous en abreuve en puis s'en nourrit

Tout comme ses feuilles je tomberai, d'abords au sol, et puis dans l'oubli

Seul compte le flacon, qu'importe qu'il y ait l'ivresse

Si la vérité est dans le vin, pitié qu'elle y reste 

Oui, le temps m'écaille, affecte ma vigueur

J'exhibe mes failles, mes plaies de taille, ma peine, ma rigueur

Au coin d'un feu de comète, loin du moindre contact

Je cherche à mieux me connaître afin de moins te combattre

Ainsi continuer de nous parfaire

Je sais aussi qu'il nous faut cultiver nos parcelles

Tu reviendras à la terre

Je verse la moitié de mon verre au sol à la mémoire de tout ceux qui cherchent à la perdre

Et j'ai foulé tout Genève et ses régions

Capturé les pleurs du ciel et ses rayons

Pour qu'elle me porte à ses lèvres comme elle me porte au sens

Je changerai l'époque avant que l'époque me change

Ses lignes s'étendent à l'infini

Comme une interminable partition

C'est des notes tendres qui la fini

Et puis, je ne sais par quel miracle, elles partiront

Une énième fois, je reviendrai de là où d'où je vais

Si je n'ai plus goût à rien il se trouve que tout a un goût d'elle

Et j'en suis mordu, moins que j'ai mordu la poussière

Je finirai peut être plus mes textes mais je finirai la bouteille

Une énième fois, je reviendrai de là où d'où je vais

Si je n'ai plus goût à rien il se trouve que tout a un goût d'elle

Et j'en suis mordu, moins que j'ai mordu la poussière

Je finirai peut être plus mes textes mais je finirai la bouteille

Et puis viendra la saison du vagalame où les sarments s'enroulent

Comme l'automne, je la débarrasserai galamment de son manteau rouge

Je profite, conscient que le temps me la ravira

Car tôt ou tard viendra le printemps qui la rhabillera

Qu'importe, on fêtera son retour avec

Quelques pas autour d'un lac ou quelques mots autour d'un verre

Comme toi, le froid de l'hiver me terrifie

Je viens d'ailleurs, j'irai ailleurs mais je considère ma terre ici

Comme quoi, je ne suis que ce que je connais

En d'autres termes, en quête d'un oubli qu'aucun élixir ne peut me promettre

Plus qu'une faille à porter

Il y a, derrière chaque vrille, le souvenir d'une grappe avortée

Ne reste qu'un soupir, en l'occurrence menacé

Lointain souvenir d'une robe aux nuances violacées

Je m'enracine, quand vient le spleen de décembre

Combien de mètres, combien de verres, convient-il de descendre 

Est-ce pour nous soutenir 

Sinon d'où vient cette irrépressible nécessité de se souvenir 

Pour elle j'accepte de vivre

J'ai gravé ses traits dans ma mémoire et sur le bois d'un cep de vigne

Et si on se laissait aller à l'oubli 

Le temps nous sépare plus que les aléas nous lient

Moi j'ai fait la paix, abolit ces années légendaires

Les amours meurent par le dégoût ; l'oubli les enterre

Et si on se laissait aller à l'oubli 

Le temps nous sépare plus que les aléas nous lient

Moi j'ai fait la paix, abolit ces années légendaires

Les amours meurent par le dégoût ; l'oubli les enterre

Une énième fois, je reviendrai de là où d'où je vais

Si je n'ai plus goût à rien il se trouve que tout a un goût d'elle

Et j'en suis mordu, moins que j'ai mordu la poussière

Je finirai peut être plus mes textes mais je finirai la bouteille

Une énième fois, je reviendrai de là où d'où je vais

Si je n'ai plus goût à rien il se trouve que tout a un goût d'elle

Et j'en suis mordu, moins que j'ai mordu la poussière

Je finirai peut être plus mes textes mais je finirai la bouteille

Une énième fois, je reviendrai de là où d'où je vais

Si je n'ai plus goût à rien il se trouve que tout a un goût d'elle

Et j'en suis mordu, moins que j'ai mordu la poussière

Je finirai peut être plus mes textes mais je finirai la bouteille

Une énième fois, je reviendrai de là où d'où je vais

Si je n'ai plus goût à rien il se trouve que tout a un goût d'elle

Et j'en suis mordu, moins que j'ai mordu la poussière

Je finirai peut être plus mes textes mais je finirai la bouteille

Ses lignes s'étendent à l'infini

Comme une interminable partition

C'est des notes tendres qui la fini

Et puis, je ne sais par quel miracle, elles partiront