![A bout de souffle ft. Sandro Torsiello](https://source.boomplaymusic.com/group10/M00/07/19/5c4422dbf8014ac89b96d328203e8cba_464_464.jpg)
A bout de souffle ft. Sandro Torsiello Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2020
Lyrics
J'écris pour défouler mon âme, pour dévoiler mes larmes
Ma plume est ma lame quand mon cœur est malade
Mes écrits se mêlent à ma rage, mes textes mon amarrage
Car cette Terre ne tourne pas en rond mais à l'arrache
Notre époque à ses vices, on paie les pots cassés
Visant l'espoir face au mal sévissant,
Divisant les hommes qui vivent en subissant la haine
Laisse-moi te raconter la mienne
Si je suis vénèr' c'est que ce millénaire m'a mis les nerfs
Tellement duper et dupé par l'argent qu'ils vénèrent certains errent sans honneur
Et je ne parle pas des zonars
Mais des connards qui perdent le nord pour des salaires de sénateur
J'écris, je créé pour sentir le poids de ma plume en moi encrée
Car je crois qu'un rire chasse la brume,
Et j'ai décidé d'arrêter d'hésiter, si ce monde évolue passons des idées qui ont du volume
Monde moderne à bout de souffle tu prends une taffe
Je n'ai pas capté pour qui tu taffes mais j'ai vu ceux pour qui tu ne le fais pas
J'ai beau la déchiffrer ma haine est indescriptible
Toi qui finances la guerre, vaste industrie du strip-tease
Système périmé, changer la recette quoi qu'il en coûte
Et on ne fera pas d'omelette sans leur casser les couilles
Monsanto parmi tant d'autres, politique du brain-washing
Tellement encrassée, faudrait passer tout leur CA à la machine
Il n'y a plus de magie, le marché une blague pas drôle
Depuis que la main invisible a pris la forme d'un puits de pétrole
Vénèr' parce que le monde s'effondre et qu'on en voit les symptômes
Que le mec sensé le prendre en compte n'est qu'une parodie des Simpson
A bout de souffle, parce qu'on arrive à bout de notre air,
A trop tirer sur les ficelles ils ont créé une boule de nerfs
A bout de souffle, on spécule sur la fin des ressources
Mais il n'y aura plus personne à mettre sur le podium en bout de course
A bout de souffle, car notre règne n'est plus discutable,
Aux négociations l'homme s'est autoproclamé chef de table
A bout de souffle, car le monde est ergonomique
Et qu'il y a bien trop d'inconnues dans le modèle économique
La larme à l'œil, comme Oxmo parce que j'ai mal au mic
On parle d'humanité en achetant la dernière paire de Nike
Société monochrome impose sa vision terne
Paradis monotone sans garantie à long terme
Changement d'époque, ce n'est plus les aristos à la lanterne,
Regarde en Argentine les paysans qu'on enterre
Le monde a le teint pâle et je prie pour qu'il ne s'éteigne pas
J'écris à bout de souffle, alors t'étonnes pas
T'étonnes pas si la jeunesse manifeste, [c'est qu'on les entend pas]
Et si la gêne est manifeste, [ou qu'on les atteint pas]
Nous la jeunesse bonne qu'à zoner, lassée car lésée par les écarts des aînés qui s'égarent
Alors t'étonnes pas si la jeunesse manifeste, [c'est qu'on les entend pas]
Et si la gêne est manifeste [ou qu'on les atteint pas]
Les regards de ceux qui ne comprennent pas ce que l'on ne comprend pas quand à la mêlée générale on trouve qu'il serait temps qu'on prenne part
Je vois des hommes qui manient les mots donc imaginent dominer les animaux
Mais nient qu'ils n'en sont qu'une partie minime, éliminant sans enterrer des milliers de vies
Qu'ils disent sans intérêt, où est l'humilité dans cette humanité ?
La violence est banalisée,
Depuis quand la mort d'un homme sur un trottoir est-elle devenue banalité ?
La rue une coupe des vices sans vertu dans un cul de sac
Car 100 verres tuent d'un coup si tout d'un coup l'espoir se perd dans le fond d'un cul sec
Ignorance tu as mon ingratitude,
Sans doute personne ne se sent coupable si tant de gars titubent sans but
Leur attitude nous choque : "regarde, ils nous grattent des thunes"
On se sent tous innocent devant ces vies non sans égratignures
Explorateurs de labyrinthes, à la poursuite de notre étoile
On ne touche pas le ciel, on ne fait que le pointer du doigt
Les visions diffèrent, on coexiste ou on se côtoie ?
Aimer l'autre c'est s'aimer soi, comme ça que l'on donne plus que ce que l'on s'octroie
Y-a-t-il un moi sous ton toit ? Je crois que c'est indéniable,
Présent dans le meilleur des hommes et chez le pire des misérables
Humanité mêlant belle mélodie au mélodrame,
Faut-il qu'on soit seulement soudé quand nos odyssées se mêlent aux drames
Les routes se croisent, et les détours sont possibles
Entre les soupirs et les peines dont nos actions sont passibles
La critique est facile : "les autres, leurs actions et leurs faits blessent"
Mais les autres ne sont que la projection de nos propres faiblesses
On n'apprend pas en classe que l'autre est un cadeau
Ni dans la merde télévisuelle d'une population scato,
Où sous couvert d'idéaux, certaines conneries persistent
J'emmerde l'intégralité de cette France raciste
Que voulais-tu ? Ce présent-là le voulaient-ils, ces jeunes que vous ne comprenez pas
Prisonniers de rêves volatiles, qu'assimilent que l'on est ce que l'on a,
Que l'on perd ce que l'on donne exister sur Facebook, apprendre l'amour sur Youporn