Heures Lyrics

J'ai fini plus tôt, j'imagine que j'ai le temps de

Passer voir ces photos floues, on ne distingue plus les gens des

Formes éthérées que forment leurs ombres

L'ennui m'a pris d'un coup par le cou et

Puis par les jambes

Je me demande si t'es là

Ça doit faire un moment que

J'ai pas longé ces terrains vagues

Toutes ces vitrines et ces terrasses ont

Poussées, je reconnais plus le paysage,

Je ne reconnais plus

Je pensais faire vite, mais ces pieds ont traîné leur peine

Empruntés des ruelles qu'ils savaient vides

Là, j'ai tant de questions qui se meurent d'attendre leur réponse

Tu parlais de venir, mais j'me demande

Et si je passe te voir, tard, la porte va-t-elle s'ouvrir?

J'ai traversé des soirs qui m'ont pas vu revenir

J'ai gâché bien des phrases, elles partaient au bout d'la nuit

Elles n'app'laient jamais, me laissant ces lendemains

J'tais si sûr du chemin, je l'avais pavé d'belles intentions

La pluie a tout noyé, maintenant mes

Hiers ne font que s'entasser, seulement

Je n'ai ni la place ni la force de les ranger

J'aimerais dire que je tourne en rond, mais la vérité c'est

Quand je sais

Que j'effleure à peine l'orée, les heures se figent et je rentre

Ça doit faire au moins cent fois que j'effectue ces cents pas

Je quitte tout en avance pour être toujours en retard

Ça doit faire au moins cent fois que je reviens sur ces pas

Je quitte tout et j'invente d'autres histoires

Et si j'passais te voir, est-ce que ton regard changerait ?

Les heures me tournent tout autour

Et si je passais te voir, trouver le fond de ma mémoire

Pourrais-je en sortir un jour, en sortir un jour ?

Et si je passe te voir, tard, la porte va-t-elle s'ouvrir?

J'ai traversé des soirs qui m'ont pas vu revenir

J'ai gâché bien des phrases, elles partaient au bout d'la nuit

Elles n'app'laient jamais, me laissant ces lendemains

Et si je passe te voir, tard, la porte va-t-elle s'ouvrir?

J'ai traversé des soirs qui m'ont pas vu revenir

J'ai gâché bien des phrases, elles partaient au bout d'la nuit

Elles n'app'laient jamais, me laissant ces lendemains