Subir/Assumer Lyrics
- Genre:Hip Hop & Rap
- Year of Release:2023
Lyrics
On pensait être dans une montée céleste
Finalement c'était une descente aux enfers
L'heure n'était plus à faire des essais
Car c'est dans ma tête que c'était l'enfer
Et pour ma tête j'avais besoin d'anesthésie
Éviter l'angoisse comme les arrêts de shérif
Tout dérailler comme un Marseille-Paris
J'goûtais à la loi de Murphy
Et c'était la merde, ouai mon frère c'était la merde
Quand les parents, qui avaient fait chambre à part, ont commencé à se faire la guerre
Mon daron s'est noyé dans la bouteille
J'allais à l'hôpital chercher ma mère
J'avais besoin de quelque chose pour tenir
Heureusement que j'avais mes frères
Mais à cette époque j'mettais jamais autant senti seul
J'm'enfermais dans la fume et la picole
J'faisais que d'la merde, m'arrivait des bricoles, j'me tapais la première connasse trouvée en club
Mais à quel prix? Tout s'effondre autour de moi, j'ai plus d'appuis
Je laissais tomber la zic, ma mère me répétait qu'j'étais pas dans la vie
J'm'enfermais dans mon lit pendant qu'tombait la pluie
Tu deviens n'importe qui faut qu't'arrêtes le shit
Plus d'lumière dans mes yeux, plus de sang dans les tripes
Plus de rêves dans mes films
Plus d'humeur, plus d'envie
Plus d'ardeur, plus d'amis
Plus d'honneur, plus d'avenir
Plus de cœur, plus d'famille
Plus de magie, que des cris et d'l'ennui
(Plus de cœur, plus de famille, plus de magie, que des cris et d'l'ennui)
J'te parle de l'époque de mes rêves perdus
Qui se résume aux excès de drogue et d'luxure
J'vivais comme si j'avais pas d'futur
Mais à cette époque j'en avais rien à foutre
Tous les soirs mes démons revenaient et s'abattaient sur moi comme tonnerre et foudre
J'étais enfermé dans ma tête, j'crois que j'touchais le fond du trou
C'est clair que c'est pas une vie mais c'était la mienne
Pour rien au monde j'veux qu'on me la prenne
C'est peut-être un peu tard mais je lance un appel
Ne laissez jamais un reuf en galère, hors d'haleine, en mal-être
J'étais pas net, je m'faisais peur, j'faisais peur à ma mère
J'voulais m'enterrer, m'enfermer
J'voulais qu'on me laisse tranquille (yeah)
J'ai su rebondir, j'ai su prendre l'air (yeah)
Le mental plié
Pieds et poings liés
Me d'mande pas pourquoi j'ai coupé le contact
Joie dans soulier
J'vois le sablier
S'écoulait je me demande quand est-ce qu'on part?
Elle m'fait des avances mais gros dans ma tête
Je crois qu'c'est pas net il faut que l'on s'sépare
Je me croyais frais, j'écrivais v'là les textes
Choisi la mauvaise course et pris un faux départ
C'était la merde, frérot c'était la merde
J'm'isolais des gens pour bédave de la verte
Ça m'a fermé des portes, j'esquivais mes reufs j'avais rien d'autre à faire
Bien à l'aise dans l'inaction
Mon hyper-émotivité mise en évidence
Tout mon corps se tord en silence
Beaucoup de remise en question
Toujours malhonnête envers moi-même
Jamais sûr de ce que je dois être
Encore un paquet de clope
Ma vie c'est une sale affaire
J'm'imagine pas vider le coffre
J'suis seul avec du monde autour
Jamais attentif aux conversations
Appart pour gratter un bon filon
Autodestruction j'deviens fêlé (fêlééé)
J'me meurt, j'men bat les couilles
Je suis le parfait enculé, reste loin de moi, ne m'accorde jamais ta confiance
J'fais qu'agir avec méfiance en même temps j'me brise moi-même
J'ai trompé v'là les meufs, mes espoirs en passant, oui c'est mal j'en ai conscience
Mais qu'est-ce que tu veux?
J'fais qu'd'envoyer du je!
Je sais pas parler au pluriel, d'ailleurs j'ai jamais su le faire
C'est pas une meuf qui va changer ça, personnalité j'fais qu'la ranger
J'respecte Dieu le père mais j'crois pas en lui
Redevenir poussière, j'aime le début de la nuit seulement quand je m'apprête à cramer ça (ouai, ouai)
Mes parents proches des yeux loin du cœur
Pas parce que je ne les aime pas mais parce que c'est ma façon de faire
J'sais pas aimer, toute ma vie c'est une descente aux enfers
Mais j'm'excuserai pas même si je termine atrophié (ouai, ouai, yeah)
J'ai l'avantage d'être bien trop fier